31/10/2014

Les lézards de l'espace

Bonjour à tous !

Voici la dernière grosse mise à jour du blog, concernant mon dernier "craquage" ludique. 

Avec X-Wings j'avais goûté aux joies des dogfights intersidéraux mais dans mon esprit rodait l'envie de combats titanesques entre des flottes entières, l'espace déchiré par des salves de laser et des nuées de torpilles... Hem, bref vous avez compris le principe...

Or donc Hamstersamourai (toujours le même complice !) m'avait parlé de Firestorm Armada de chez Spartan Games qui le titillait depuis pas mal de temps.
Mais je ne suis pas un homme facile et il fallut la V2 de ce jeu, aux critiques bien plus positives que la V1, et la venue d'un nouveau membre au club pratiquant cette règle pour me décider à m'y lancer à mon tour.

Restait à choisir un camp entre les humains capitalistes (terrans), les humains communistes (dindrenzi) , les humains scientifiques fous (directorate) , les crustacés/céphalopodes/poissons spaciaux (aquans) , les arachnides intersidéraux (relthoza) ou les lézards de l'espace (sorylians).
Un coup de coeur sur la forme de leurs vaisseaux et leur gameplay (bordées et assaut) me fit choisir les sorylians, même si j'appris plus tard qu'au niveau jeu ils n'étaient pas forcément les plus performant... on verra bien !

Je commandais sans tarder le starter encore appelé la "patrol fleet", contenant 5 frégates, 4 croiseurs dont un lourd en option, le battleship et les différents token et gabarits de déplacements.
Malgré son nom  ce starter ne suffit pas tout à fait pour jouer au format de la patrol fleet (le plus petit pour le jeu), bien qu'en payant des options aux vaisseaux on puisse s'en approcher. Néanmoins il permet de se constituer une bonne base pour sa flotte et de commencer doucement à jouer : pour débuter c'et donc très bien.

Restait à peindre ce petit bout de flotte... J'ai donc écumer les forums et suis tombé sur les travaux de Karun qui avait montré un pas à pas de la peinture de sa flotte sorylian : des couleurs pétantes, des battle damage bien placés, une peinture propre, j'avais trouvé mon modèle.

J'ai commencé par les frégates, les plus petits vaisseaux de la box, histoire de me faire la main.

Après une base à l'aéro pour le jaune et le bleu j'ai passé différentes couches de jaunes au pinceau pour les dégradés.

Quant au bleu, j'ai plutôt utilisé des lavis et encres.

Les battledamages ont été faits avec du marron foncé/noir/acier métallique tamponnés à la mousse de blister.

Les réacteurs sont remplis d'un bleu clair puis d'un lavis de blanc.

Les lumières ici ou là sont faites du même lavis blanc.

Les lasers des côtés et de l'avant sont d'abord posés avec du rouge à l'aéro puis complétés avec du orange, jaune puis blanc.







Vint ensuite le tour des croiseurs.

J'ai tout d'abord fait la même chose pour les deux premiers que pour les frégates, ce qui donne ce résultat :





























Mais comme les dégradés étaient plus importants je les ai finalement fait à l'aéro pour les deux autres croiseurs :





























Enfin le gros morceau pour la fin avec le battleship, assez impressionnant quand on l'a en main puisqu'il mesure 14cm de longueur.
Niveau peinture j'ai repris la même méthode que pour les seconds croiseurs, il a néanmoins eu droit à une bande blanche sur le dessus :


Une petite photo de famille :



Un petit mot sur les tiges et socles.
Je souhaitais les aimanté afin que le tout tienne mieux : je ne suis pas sûr que ce soit réellement le cas mais le résultat est néanmoins satisfaisant.
Surtout, en cas de torsion, la tige ne cassera pas mais à la place les aimants se sépareront.

J'ai commandé chez supermagnete deux types d'aimants cylindriques :
- les premiers de 1mm d'épaisseur que j'ai glissés dans les orifices des socles et des vaisseaux.
- les seconds de 3mm d'épaisseur qui sont collés à chaque extrémités des tiges de telle sorte que toutes les tiges soient interchangeables.

Je me retrouve donc avec une petite flotte prête à faire les premiers tests et à expérimenter cette règle. Si tout va bien je devrais me procurer quelques autres modèles...

A bientôt !

28/10/2014

Les marais d'Avalon

Bonjour à tous !

Me revoici pour une seconde vague de mises à jour du blog. Cette fois-ci je vais vous présenter ma bande d'avaloniens pour Alkemy.

Voici quelques années, j'avais acheté le starter avalonien ainsi qu'une boîte additionnelle de recrues et d'arbalétriers, le tout après une démo satisfaisante.
Personne au club ne s'y étant lancé à l'époque, ces figurines étaient restées dans leur boîte...
Heureusement pour elles, le nouveau format blitz rendant le jeu plus rapide et attractif, ainsi que la motivation de Seb "Sandchaser" à relancer le jeu au club, ont décidé 3-4 joueurs à investir dans des bandes.
J'ai donc pris le train en marche, d'autant plus qu'aucune figurine n'était à acheter (réutiliser de vieilles figs, quel bonheur !) et me suis mis à peindre ma bande.

Pour commencer, voici les recrues et les arbalétriers :
Je ne les ai pas trop fignolés, l'objectif étant de se concentrer sur les personnages. Ils ont donc reçu des lavis d'encre après quelques aplats. Le peu de détails les a néanmoins rendus agréables à peindre.
Par contre le vert du socle est légèrement... "radioactif" !

Ces recrues ne sont guère impressionnantes en jeu, les arbalétriers représentant bien souvent une menace plus virtuelle que réelle.


Il faut donc quelques cadres pour booster tout ça ! Le premier d'entre eux est le prêtre de campagne :

Niveau peinture j'ai essayé de faire des dégradés convenables sur la robe de bure... je n'en suis pas vraiment satisfait !
Et puis il y a toujours ce vert radioactif du socle...

Pour le visage je suis plus content : un petit air négligé et des yeux qui ressortent, ça peut aller.

En jeu, il apporte un soutien en donnant un point d'action à une figurine. Et puis c'est bien sûr un alchimiste qui va renforcer ses alliés et représenter une menace pour ses ennemis.














Tout ça n'est néanmoins pas assez pêchu, il faut des combattants réellement capables d'éliminer rapidement des adversaires au corps-à-corps, tout en étant résistants.
Ce rôle est en premier lieu confié au chevalier errant.

Un petit NMN pour l'armure et la hache, ça faisait longtemps ! Je craignais les mutations végétales, ne sachant pas si elles s'intégreraient bien mais au final, en diluant bien la peinture, elles ont été tout à fait agréables à peindre ! Comme quoi...
Sa barbe est légèrement verdâtre pour être raccord avec ses cheveux herbeux.
J'ai également prêté plus d'attention au socle en faisant un bout de marais peint dans le frais, recouvert d'eau liquide PA.

Cerise sur le gâteau, cette figurine m'a fait terminer premier ex aequo lors d'un concours sur le forum Alkemy !
Elle m'a ainsi permis de gagner une fig : génial ! Si des organisateurs ou votants passent par ici, je les remercie à nouveau chaleureusement !

Sur le terrain ce chevalier est polyvalent avec ses 3 points d'action (voire un 4ème avec le prêtre !) : il peut s'occuper de remplir les conditions de victoire mais aussi aller au corps-à-corps où il sera néanmoins plus efficace en défense qu'en attaque.






Que serait une troupe sans chef ? Cette fonction est remplie à merveille par Garlan qui est également le second et le plus efficace des cogneurs.

Encore un petit NMN et des mutations végétales : j'ai considéré sa "masse" comme un bourgeon, d'où sa couleur rouge qui tranche avec les lianes.
Une barbe de plusieurs jours, une armure et un bouclier cabossés : c'est clairement un vétéran !

Niveau socle je me suis à nouveau un peu appliqué : l'eau est cette fois constituée de plusieurs couches de vernis brillant car j'avais constaté avec le chevalier errant que l'eau PA faisait des craquelures, sans doute car j'en avais trop mis d'un coup...

En jeu, Garlan est une brute de corps-à-corps, capable d'éliminer en un seul coup chanceux de nombreux adversaires ! C'est aussi un personnage apte à s'occuper des conditions de victoire grâce à ses 4 points d'action.









J'ai donc une bande de 180 points, correspondant aux limitations du format blitz et qui me permettra de faire de nombreuses parties.
Pour varier un peu les plaisirs j'ai acheté un rétiaire, dont le rôle est d'engluer un adversaire et recevrai bientôt le pèlerin avalonien (mon trophée du concours ! ^^).
En plus de cela, j'ai craqué pour la sous-faction du temple : j'ai donc de quoi continuer à m'amuser pendant un bout de temps !

Enfin, concernant le jeu, j'apprécie la rapidité des parties et la simplicités des règles (je les préfère à celles d'Eden qui utilisent elles aussi des points d'action mais dont les procédures de tir sont un peu alambiquées).
J'aime particulièrement le fait qu'éliminer la bande adverse empêche de gagner la partie, obligeant les joueurs à se concentrer sur les objectifs et évitant à la partie de se terminer en "poutre au centre".

A bientôt !

25/10/2014

Dead Man's Hand, le roman photo

Bonjour à tous !

Ca faisait un moment qu'aucune mise à jour n'avait été faite, il était plus que temps d'y remédier !
Pour autant je n'ai pas chômé niveau hobby durant cette période, j'ai notamment terminé le projet autour de Dead Man's Hand : tous mes bâtiments sont maintenant montés et j'ai peint toutes les figurines nécessaires pour jouer la plupart des scénarios (en voici une entrée en matière qui transpire l'autosatisfaction mais faire aboutir un projet est une chose assez rare pour moi !).

Avec Hamstersamourai, nous avons pondu un article sur ce jeu destiné au prochain Blugurizine accompagné d'un rapport de bataille, voici ce dernier en avant-première... .



Dead Man’s Hand, une petite ville… tranquille ?













La justice y est implacable et même les vieillards et les enfants sont armés : gare à ceux qui veulent troubler l’ordre !




Pourtant, de bruyants Desperados descendent en ville, décidés à s’amuser en profitant du saloon, des tables de jeu et du bordel !

Hélas, une partie de poker se termine mal, des accusations sont lancées, des insultes échangées et bientôt, deux hommes se dirigent dans la rue pour en finir : ce duel va probablement rameuter leurs acolytes et se transformer en une véritable bataille rangée !


Les desperados affrontent les hommes de loi au cours de la scène (un scénario dans DMH) :« Le Sang va Couler ».
Elle se termine dès qu’un des camps a perdu deux de ses hommes, ça risque d’être rapide !

Lors du déploiement, chaque gang réparti ses membres en 4 groupes de 1 ou 2 figurines dans des bâtiments séparés et termine par son champion désigné pour le duel, qu’il place au centre de la rue principale.

Du côté des Desperados, El Mariachi et Joe l’indien se cachent dans une petite maison orange tandis que Sanchez s’installe sur le toit du saloon.









Le Croque-mort surveille la rue depuis le bureau du shérif alors qu’à l’autre bout de la ville, sur le perron de l’annexe du shérif, le Cavalier Blanc toise les passants qui s’empressent de rentrer chez eux.

















Chez les Hommes de Loi, Virgil Cole et son partenaire Everett Hitch prennent place dans le bureau du télégraphe alors que Charles Morgan, en manteau bleu, se positionne idéalement sur le toit le plus élevé.















Cullen Bohannon est surpris alors qu’il bricolait dans sa maison en construction tandis que le Dandy est interrompu en pleine action, à l’étage du bordel, en charmante compagnie !











Enfin, les deux duellistes, Yankee Boy pour les Desperados et Bradley Short pour les Hommes de loi, s’avancent au centre de la gran’rue, prêts à dégainer !



Tous les acteurs sont en place : silence, moteur et…

Action !

Tour 1 :
Dans cette scène, seuls les duellistes reçoivent une carte d’initiative au premier tour. Ils s’activent ensuite en échangeant qu’un seul tir.
Pour l’ordre d’activation, on ne s’occupe que du chiffre en haut à gauche de la carte.




Yankee Boy est le plus rapide et inflige une blessure à son adversaire sous la forme d’un marqueur « Secoué ».


Bradley, quant à lui, loupe misérablement son tir.





Tour 2 :
Tout le monde s’active !
Tous les personnages reçoivent des cartes qui sont ensuite retournées : les activations s’enchaînent dans l’ordre indiqué par les cartes.




Le croque-mort commence en entamant une manœuvre de contournement par l’arrière du bureau du shérif : arrivera-t-il à temps ?










Yankee Boy veut se débarrasser de son adversaire et avance vers lui pour l’exécuter à bout portant mais fait un « Faux Pas ! » : il termine alors son activation en mauvaise posture…

Une carte peut également être jouée pour l’effet décrit dessus, au moment indiqué par son texte ; « Faux Pas » est l’un de ces effets.







C’est l’occasion pour les hommes de loi de régler son compte à Yankee Boy : Bradley s’offre un court repos puis lui tire dessus mais non seulement le manque mais enraye son arme ! (à cause de l’effet « Pour Quelques Balles de Plus »)








Cullen Bohannon prend alors les choses en main et se dirige promptement vers Yankee Boy, relève le chien de son revolver et… s’aperçoit qu’il a bêtement oublié de recharger son arme ! (Sur un « 1 » naturel au jet pour toucher avec un D20, l’arme est déchargée)








Le Dandy est obligé de s’en mêler. Délaissant sa compagne, il ajuste Yankee Boy 3 fois de suite et lui inflige, enfin, une blessure.
  
Le Mariachi tente bien de secourir son comparse mais tombe lui aussi à cours de munition ! Le matériel laisse à désirer…

Enfin Charles Morgan, le sniper, ajuste Yankee Boy, vise et tire 2 fois pour lui infliger 1 blessure de plus : ce n’est plus un règlement, c’est une exécution !







Il est temps pour les desperados de réagir : prenant de vitesse les derniers représentants de l’ordre (le jet d’un D10 résout les égalités pour l’initiative), Sanchez, le tireur d’élite mexicain, tire et blesse le Dandy à deux reprises !
Sa prière à la Bonne Dame (de trèfle) fût entendue.




Le Cavalier Blanc, un tueur psychopathe, se dirige alors lentement vers Bradley et, à quelques mètres, l’exécute d’une balle dans la tête !











Sous le coup de l’émotion, Virgil et son associé Everett se précipitent hors de leur planque.
Hélas, ébranlé par ce macabre spectacle, Virgil manque son tir tandis qu’Everett se prend les pieds dans le tapis, victime d’un « Faux Pas ! ».
Joe l’indien sort enfin du bâtiment où il était retranché, coure vers Everett et, d’un « Tir précis », lui inflige une blessure… les hommes de loi morflent !






La situation en fin de tours :
Le centre de la gran’rue est investie par de nombreux protagonistes qui produisent une joyeuse mais mortelle pétarade.
En bas à droite Charles Morgan est placé en sniper sur le toit des pompes funèbres tandis qu’à l’opposé, Sanchez occupe celui du saloon.
Invisible en bas à gauche, derrière les gibets, se cache le croque-mort. 


Tour 3 :
Pour nos justiciers, il est temps de marquer des points et d’achever Yankee Boy ! Mr Morgan vise ainsi le misérable nordiste et lui inflige une blessure supplémentaire avant d’être à court de munitions.

De son côté, Everett s’accorde un répit puis décharge son fusil de chasse sur Joe l’indien (un bon indien est un indien mort…) puis le recharge tranquillement : lorsque la fumée se dissipe il constate que Joe crache du sang et souffre de deux blessures…

Coriace, le peau rouge souffle un instant puis, les yeux emplis de haine, se jette sur Everett pour l’égorger ! Hélas pour lui, encore affaibli il trébuche et s’effondre aux pieds de son adversaire : statu quo.


Pendant ce temps notre Dandy se fait dorloter par sa chérie : requinqué il tire sur le Yankee mais, certainement déconcentré par les soins prodigués, il enraye son arme…

Dans la grand’rue les coups de feu claquent et les balles sifflent. Le Cavalier Blanc et le Mariachi tentent de supprimer Virgil mais ne lui infligent qu’une blessure.

Virgil riposte et blesse à son tour le Cavalier Blanc.



Cullen recharge son arme mais, dans une impulsion sanguinaire, il décide de renverser Yankee Boy et répand sa cervelle au sol à coups de crosse !


Dans un corps à corps chacun lance 1D10 et ajoute différents bonus (Cullen bénéficie d’un +1 pour initier le combat et +3 pour les blessures du yankee, ce dernier n’a aucun bonus…), la différence des résultats indique le nombre de blessures reçues par le perdant : 12 à 7 pour Cullen qui inflige 5 blessures de plus au nordiste, d’où l’issue tragique…

Troublé par cet affreux spectacle, Sanchez ne parvient pas à blesser Everett qu’il visait néanmoins.
Les deux décès motivent le croque mort qui accoure de derrière le bureau du shérif !



Tour 4 :
Pressé d’en finir pour aller faire nettoyer son manteau tout tâché, le Cavalier Blanc se repose un instant avant de tirer sur Virgil.

L’homme en noir se replie pour se rendre plus difficile à toucher.
A Dead Man’s Hand, une figurine qui n’a pas encore été activée peut interrompre une action adverse pour se replier ou tirer : toutes ses autres actions sont alors « grillées ».

Le Cavalier Blanc fait honneur à sa réputation de tueur impitoyable : il abat Virgil d’une balle dans le dos.

Ce deuxième mort chez les hommes de lois déclenche le clap de fin…

The End !